1. Maintien et développement de l’emploi local, notamment en lien avec l’impact de la réforme des APE envisagée par le gouvernement wallon

 

Les finances communales sont de plus en plus restreintes. Là où des marges existent, le volet financier doit jouer un rôle actif dans le développement d’investissements qui soutiennent des projets créateurs d’emplois, durables et solidaires, qui correspondent aux besoins réels de la population et des entreprises.

Les secteurs créateurs d’emplois sont nombreux : les secteurs verts (tri et recyclage des déchets, productions d’énergies renouvelables, éco-rénovation et écoconstruction, alimentation durable, …), le secteur non marchand ou lié à l’économie sociale, aux services de proximité, à la production et la vente de produits locaux, à l’Horeca, aux transports et à la logistique, à la culture, au tourisme…

Les écologistes veulent donc aller chercher de l’emploi dans le local, des emplois de proximité, dans la transition écologique, environnementale, éthique, solidaire, alimentaire et énergétique.

Si nous sommes dans la majorité, une de nos premières initiatives sera d’étudier avec l’administration communale et en partenariat avec des gens de terrain, des ASBL, des artisans, des PME qui sont dans le mouvement de la transition, toutes les possibilités de créer de l’emploi et surtout de l’emploi à long terme.

 

Par exemple :

    • Nous devons encourager les circuits courts qui s’intègrent parfaitement dans cette logique puisqu’il s’agit de réduire au maximum les intermédiaires dans la production et la distribution, ce qui conduit à développer l’économie locale et de proximité et la création de nouveaux emplois.
    • Nous devons encourager la rénovation des bâtiments publics et privés pour qu’ils deviennent mieux isolés et donc moins énergivores. Nous devons sensibiliser et inciter à la construction de bâtiments durables, à basse énergie, en poursuivant et en augmentant le montant et la diversité des primes. En privilégiant les entrepreneurs locaux pour tous ces travaux, il y aura création d’emplois supplémentaires.
    • Nous devons enfin exploiter le zoning du SPI (société provinciale d’investissement) à Tignée. Nous pourrions par exemple accueillir une entreprise de BIO-Matériaux de construction (transformation de chanvre argile et de paille) et bien d’autres sociétés qui sont dans le mouvement de la transition. Pour ce faire, une charte environnementale plus exigeante doit être rédigée.
    • Le site du central Piazza doit en partie être destiné à de l’artisanat et des services de proximités qui seront créateurs d’emplois locaux.
    • Nous devons aider, en partenariat avec la Région wallonne et avec d’autres entreprises de défense de l’environnement, au développement de l’agro-écologie, du maraîchage, du retour à la culture des légumes et semences oubliés, par exemple sur les terrains non utilisés de la commune. Grâce au budget participatif, la commune d’Olne a permis la création d’emplois dans le maraîchage.
    • Nous devons développer notre offre touristique (entretenir et développer un réseau de pistes cyclables, de sentiers ; mieux faire connaître les chambres d’hôtes, notre patrimoine et nos producteurs locaux ; éditer de cartes,…) en synergie avec les communes avoisinantes. Plus de touristes, plus d’emplois possibles.
    • Nous devons soutenir la création de maisons d’accueil de la petite enfance. Certains habitants doivent aller bien loin pour obtenir une place dans une crèche.
    • Nous devons renforcer le partenariat avec la Maison de l’emploi qui est une antenne au niveau de l’emploi du FOREM afin de mieux cerner les besoins et de proposer des formations adaptées aux besoins locaux et décentralisées sur Soumagne.

Concernant la réforme des APE (aides à la promotion de l’emploi), il est évident que cela va occasionner de nombreuses pertes d’emploi dans le non-marchand augmentant la précarité de nombreux citoyens et cela, à cause des mesures du gouvernement wallon MR-CDH. Comme nous n’avons pas de prise au niveau régional, c’est au niveau communal que nous pouvons agir. Mais il est évident qu’il sera difficile de « recaser » tout le monde. Nous devons donc créer des nouvelles opportunités pour ces gens de retrouver un emploi : dans les circuits courts, l’écoconstruction, le maraîchage, les services de proximité, l’artisanat, le tourisme…

Nous nous opposons à la réforme des APE qui va priver le non-marchand de ses travailleurs, qui va encore faire des sacrifices dans la culture, le social, l’associatif et créer un surplus de chômeurs, alors que la création des APE visait justement à remettre des gens au travail. La population a droit à un service public de qualité et surtout pas au détriment du « Tout à l’économie ».

Si Ecolo est dans la majorité, nous comptons faire le point des pertes d’emplois au niveau des APE sur la commune et tenterons, dans la mesure du possible et après priorisation, de « limiter la casse » en engageant sur fonds propres certaines personnes (par exemple dans l’enseignement, dans la culture ou dans les secteurs associatifs…).

 

Pour info :

 

Qui sont les employeurs concernés par le dispositif APE?


1) Les employeurs du secteur non marchand (socio-culturel, santé, action sociale, …) Sont compris dans le champ d’application les employeurs du secteur non marchand à savoir:

  • les organismes visés par la loi du 27 juin 1921 sur les ASBL, les associations internationales sans but lucratif et les fondations;
  • les organismes dotés de la personnalité juridique qui ne poursuivent pas un but lucratif et dont l’objet est l’aide aux entreprises;
  • les sociétés de logement de service public, telles que visées par le Code wallon du logement;
  • les agences immobilières sociales, telles que visées par le Code wallon du logement.

Sont exclus:

  • les organismes dotés de la personnalité juridique pour leurs activités de formation professionnelle ainsi que celles qui sont subsidiées dans le cadre de leurs missions organiques ou statutaires autres que celles ayant pour objet l’aide aux entreprises et qui sont subventionnées par un pouvoir public ou un organisme d’intérêt public qui en dépend;
  • les ASBL et les établissements d’utilité publique dont l’objet social est l’enseignement;
  • les associations de fait.

2) Les pouvoirs locaux Les pouvoirs locaux suivants peuvent prétendre à l’octroi de l’aide APE :

  • les communes ;
  • les provinces;
  • les centres publics d’action sociale ;
  • les associations de communes ;
  • les associations de C.P.A.S. visées au chapitre XII de la loi du 18 juillet 1976 organique des centres publics d’action sociale dont ils sont membres;
  • les services du Gouvernement de la Wallonie et les établissements publics qui en dépendent;
  • les services du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les établissements publics qui en dépendent;
  • les régies communales autonomes que ces communes ont créées;
  • les zones de police ;
  • Les zones de secours.

3) Les établissements d’enseignement Les écoles peuvent, sous certaines conditions, bénéficier de points APE. Elles doivent pour ce faire s’adresser à la Fédération Wallonie Bruxelles.

 

2. Accès à un logement décent pour tous, notamment la question de l’AIS à laquelle la commune ne participe pas

 

La thématique des logements décents est chère à ECOLO. C’est au niveau local que se manifestent le plus durement les problèmes sociaux. C’est dans les villes et les quartiers, les villages et les hameaux que se retrouvent ceux que l’âge, le handicap, la maladie, la perte d’un emploi, les circonstances familiales ou simplement la malchance peuvent pousser en marge de la société. De nombreuses personnes, jeunes ou âgées, isolées ou vivant en couples ou famille, sont ainsi exclues des circuits économiques, des activités culturelles ou de la vie sociale. De nombreuses personnes ne peuvent, par manque de moyens ou par absence d’offre, bénéficier d’un logement décent, d’un accueil de qualité pour leurs enfants ou d’une aide en cas de maladie.
La précarisation d’une part croissante de la population, y compris de travailleurs, se fait sentir durement au niveau communal. C’est au CPAS que s’adressent en général toutes ces personnes aux profils très différents. Cet afflux de demandes adressées au CPAS est révélateur des échecs ou du détricotage de politiques qui relèvent d’autres niveaux de compétences ou champs d’action, mais pèsent de façon inquiétante sur les finances communales.

Le rôle de la commune ne peut se limiter à aider et à tenter de (ré)insérer ceux que la vie a jetés hors de la protection normale de la sécurité sociale.

La commune doit donc mener une politique volontaire et émancipatrice qui permette à chacun de vivre dans la dignité, de gagner en autonomie, de participer à la vie locale, d’accéder aux services, activités et infrastructures disponibles dans la commune et de disposer d’un logement décent.

Le financement des CPAS dépend en partie de l’intervention communale. Ecolo veut garantir une stabilité et une prévisibilité de cette part communale pour que les CPAS ne travaillent pas au coup par coup, mais assurent une réelle pérennité aux projets mis en place, ainsi qu’aux engagements de personnel. Les budgets tant à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire doivent être des leviers d’actions de solidarité.

Nous, les Ecologistes, souhaitons que le CPAS, en concertation avec les autres acteurs concernés, s’attaque de manière prioritaire à mener une politique du logement qui réponde aux besoins d’une population précarisée.

C’est ici qu’un partenariat avec une Agence Immobilière sociale prend tout son sens.

Le but des Agences immobilières sociales est de favoriser la mise à disposition d’immeubles issus du parc tant privé que public en vue de répondre à la demande de logements de qualité. Les AIS agissent donc en tant qu’intermédiaires entre propriétaires bailleurs et locataires à la recherche d’un logement et ont pour objectif de fournir à des personnes disposant de faibles revenus (émargeant souvent aux CPAS) des logements à prix réduits, réintégrant par la même occasion dans le circuit communal des logements inoccupés.

Ecolo souhaite intégrer une des 25 AIS qui existent sur le territoire wallon ou si ce n’est pas possible, en créer une avec d’autres communes avoisinantes intéressées.

En utilisant le cadastre des bâtiments locatifs et inoccupés de la commune, le parti des Ecologistes veut sensibiliser les propriétaires à louer leurs biens inoccupés via une AIS.

C’est une opération dans laquelle tout le monde est gagnant :

    • Pour les locataires, c’est obtenir un logement de qualité (même temporaire) à un prix raisonnable.
    • Pour les propriétaires, le recours aux services d’une AIS leur garantit le paiement régulier des loyers, certes un peu moins élevés, ainsi qu’une exonération du précompte immobilier et d’une série d’incitants fiscaux.

Le parti Ecolo souhaite également encourager la rénovation et la construction de logements publics durables.

Nous entendons, suite à l’arrêté du 15 mai 2014 du gouvernement wallon relatif aux logements accessibles, aux logements adaptables et aux logements adaptés, favoriser la construction de logements ou l’aménagement de ceux existants pour répondre aux défis posés par le vieillissement et l’éclatement des familles.

Nous, les Ecologistes voulons profiter entre autre du chancre actuel du central Piazza pour promouvoir des habitats intergénérationnels et adaptables aux aléas de la vie.

 

Pour info :

le logement accessible est un logement dont les parkings, les voies d’accès, les portes, les couloirs, les cages d’escaliers, le niveau des locaux et les ascenseurs répondent aux caractéristiques techniques issues du Cwatupe
(art. 415 à 415/5) pour permettre leur accès aisé à une personne à mobilité réduite (art. 1er 16°bis);

le logement adapté est un logement accessible dont la configuration permet une occupation adéquate par un ménage en raison du handicap d’un de ses membres (art. 1er 16°);

un logement adaptable est un logement accessible pouvant être aisément transformé en logement adapté aux besoins spécifiques d’une personne à mobilité réduite de manière à lui permettre d’y circuler et d’en utiliser toutes les fonctions de manière autonome (art. 1er 16° ter).

Conformément au Code wallon du logement et de l’habitat durable, les communes ont l’obligation d’élaborer un programme triennal d’actions en matière de logement. Ce programme identifie, année après année, chaque opération, son maître d’ouvrage, les intervenants associés, son délai de réalisation, le nombre et le type de logements concernés, les modes de financement. Il est élaboré en concertation avec les acteurs communaux et régionaux de la politique du logement (DGO4, SLSP, CPAS, AIS, etc.).

Préalablement à l’adoption de ce « programme d’ancrage », la Région édicte une circulaire détaillant les objectifs poursuivis par la Wallonie et qui doivent être rencontrés au sein du programme communal pour pouvoir bénéficier notamment des subsides à la création de logements publics.

La circulaire relative au programme communal d’actions 2014-2016 souligne dans ce cadre que le parc public doit évoluer pour prendre en compte ces besoins, notamment en ce qui concerne l’accessibilité aux personnes souffrant de handicap.

Il y est ainsi stipulé qu’une « proportion des nouveaux logements, supérieure à 30 %, devront être adaptables en fonction d’un handicap ou d’une perte d’autonomie ». La moitié au moins de ces logements comprendra deux chambres. Les critères à respecter sont ceux de « l’arrêté du Gouvernement wallon, adopté en première lecture le 28 février 2013 » (soit la première lecture du présent arrêté).

 

3. Information et soutien aux aidants-proches qui représentent plus de 10% de la population

 

En Belgique, comme dans la majeure partie des pays européens, les Aidants Proches jouent un rôle crucial pour les soins à apporter aux personnes en déficit d’autonomie dans notre société.

En Belgique, cela concerne 10% de la population…Une personne sur dix aide de façon régulière un proche (parent, conjoint, enfant, ami, voisin, atteint d’une maladie ou d’un handicap, des personnes jeunes ou moins jeunes) et cela de manière BENEVOLE !

Selon la dernière étude de l’IWEPS (Institut Wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique), la part des 65 ans et plus devrait représenter 23% en 2035 (18% actuellement). L’enjeu du vieillissement de la population est donc de taille.

Non seulement, nous devons tout faire pour que nos habitants puissent rester le plus longtemps possible autonomes chez eux mais nous devons également tout faire pour encourager les gens qui le peuvent et qui le souhaitent à devenir des aidants-proches.

Pour cela, ECOLO souhaite :

    • Promouvoir les habitats intergénérationnels, permettant la cohabitation de jeunes et de moins jeunes pouvant s’entraider mutuellement, des habitats où nous retrouvons également des services de proximité, d’aide et de soins. Cela permettra à beaucoup de personnes de faire le choix de rester chez elles plutôt que de devoir être placées, souvent à contrecœur dans des maisons de repos.
    • Faire connaître les termes « Aidants Proches » à la population et tout faire pour que ce rôle soit reconnu dans notre commune.
    • Informer, sensibiliser et former un maximum d’acteurs de terrain pour que cette réalité soit prise en compte dans les concertations et projets développés ou à développer. Je pense particulièrement à
      • l’administration communale et en particulier au personnel des services sociaux communaux ou conventionnés,
      • au CCCA (conseil consultatif communal des aînés) qui peut jouer notamment le rôle de relais pour les personnes dans le besoin
      • au CPAS qui côtoie de près nombre de familles concernées par cette réalité
      • au PCS (plan de cohésion sociale des villes et des communes de Wallonie) dans laquelle Soumagne se trouve et qui pourrait soutenir une démarche de sensibilisation et d’impulsion de projets auprès des professionnels du social et de la santé et des aidants-proches sur les thèmes de la santé, la mobilité, l’accès à l’aide, le choix et l’aménagement du lieu de vie…
      • aux services d’urgence et la police locale en attirant leur attention sur le fait qu’une personne ayant besoin d’aide peut se retrouver seule chez elle suite à l’accident ou le malaise d’un aidant-proche. Il n’est, en effet, pas facile pour un aidant-proche, d’ajouter à son propre quotidien (travail de plus en plus lourd et long, gestion des enfants, petits-enfants, famille, amis, loisirs, activités sociales,…) l’aide à un proche. Il n’est pas rare qu’un aidant-proche soit en épuisement ou décède même avant la personne aidée tant le surmenage guette et peut entraîner de lourdes conséquences au niveau physique et/ou psychique.
    • Pour lutter contre ce problème d’épuisement, il nous faudra mieux informer les aidants-proches des services et des aides sur lesquelles ils peuvent compter, des sites internet, centre de documentation, lignes d’appel mis à leur disposition pour tout renseignement complémentaire.
    • Travailler en partenariat avec des asbl qui s’activent à aider les aidants-proches et pourquoi ne pas créer une antenne de ces asbl sur notre territoire (par exemple dans les locaux de la coopérative).
    • Faire tout ce qui est possible en termes d’aménagement d’horaires pour le personnel communal qui serait un aidant-proche. Soyons un modèle pour tous afin que d’autres nous emboîtent le pas.
    • Aller encore plus loin que la reconnaissance légale (projet de loi approuvé par la Chambre le 3 avril 2014) de la notion d’Aidant Proche et cela en accordant des droits sociaux spécifiques et des aides financières à ces personnes obligées parfois d’abandonner en tout ou en partie leur travail pour aider leurs proches.

 

4. Lutte contre le sexisme dans toutes les matières qui relèvent des compétences communales

 

Ces derniers mois, suite à l’affaire Weinstein, de plus en plus de langues se délient. Encore dernièrement, Cécile Djunga, présentatrice à la RTBF, racontait avoir été victime de remarques déplacées, machistes ou racistes non seulement à cause de sa couleur de peau mais aussi parce qu’elle est une femme.

Au jour d’aujourd’hui, nous ne pouvons plus tolérer que quiconque soit victime de harcèlements, d’injures, de menaces, de violences ou de sexisme. La femme doit être considérée comme l’égal de l’homme, à tous les niveaux. Nous ne pouvons accepter des différences de traitement entre les êtres humains sur base du sexe, de la religion, de son orientation sexuelle, de ses origines…

Ecolo souhaite et veillera à

    • Parvenir à la parité dans tous les domaines et les secteurs communaux où ce sera possible.
    • L’égalité des barèmes hommes/femmes (pour des fonctions et des anciennetés équivalentes).
    • Organiser au sein de l’administration un atelier de sensibilisation sur ce qu’est le sexisme.
    • Sanctionner (tolérance zéro !!) notamment toutes les remarques et gestes sexistes que ce soit en rue, dans les bâtiments publics ou dans notre administration. Pour ce dernier point, nous veillerons à faire respecter le ROI communal concernant les harcèlements (moraux et/ou sexuels) et si besoin, le modifier pour le rendre encore plus efficace. Nous établirons un programme d’action qui définit les actes prohibés et les sanctions encourues.
    • Fournir tout le matériel, toute l’infrastructure, toute la logistique nécessaire pour que la personne de confiance désignée au sein de l’administration puisse assurer sa tâche de la meilleure façon qui soit et en toute indépendance
    • Lutter contre toute forme de discrimination qui soit (homophobie, islamophobie, racisme, judéo phobie, …) en organisant régulièrement dans les écoles de la commune (tous réseaux confondus) des ateliers sensibilisant au racisme, à toutes formes de discriminations, … La prévention reste un outil indispensable et un pari pour l’avenir.
    • Soutenir des campagnes de prévention pour lutter contre le sexisme et sa banalisation, contre tous les agissements et les violences sexistes, dans la vie privée et dans la vie professionnelle.

 

 

5. Développement du commerce (Central Piazza et autres) avec quel schéma directeur (mobilité, vision à moyen et long terme, concertation intercommunale)

 

Nous, les Ecologistes, voulons promouvoir le commerce de proximité car il a de multiples fonctions : lien social, qualité de vie, promotion des produits locaux, création d’emplois et réduction des déplacements (circuits courts).

Plutôt que de vouloir regrouper tous les commerces et services de proximité dans une même zone, alors que justement le vieillissement de la population, l’évolution des mentalités tendent à modifier le rapport au commerce en augmentant le besoin de proximité, le resserrement du lien social, le besoin de produits de qualité, le soutien au commerce de proximité est primordial.

C’est pour cela qu’ECOLO

    • S’oppose au projet actuel du Central Piazza, prévoyant de grandes surfaces et de grands parkings bétonnés, projet qui engendrera
      • avec certitude de gros problèmes de mobilité (déjà présents actuellement),
      • qui nuira aux commerces actuels et particulièrement aux petits commerçants qui tentent déjà tant bien que mal de lutter contre la concurrence déloyale de certaines grandes surfaces,
      • qui privilégiera les grandes enseignes internationales et leurs actionnaires peu soucieux du travail éthique et de qualité et qui favorisent le dumping social et les emplois précaires
      • qui ne tient absolument pas compte des critères actuels de développement durable et d’environnement car il gaspille la surface au sol et ne prévoit aucune solution structurelle pour utiliser rationnellement l’énergie ni optimiser le recyclage des déchets.
      • Qui ne favorise pas une bonne évacuation des eaux en cas de fortes pluies et augmente le risque d’inondations déjà bien présents.
    • Souhaite, notamment pour le site du Central Piazza, une vraie zone d’activité économique mixte (ZAE mixte) composées de petits commerces, d’artisanat, de PME, de services mais également de zone de logements intergénérationnels, durables, visant le Zéro énergie ainsi que des espaces verts avec jeux pour enfants, bancs, terrain de pétanque,… : tout ce qui favorise la convivialité !
    • Souhaite un plan d’aménagement cohérent pour toute la zone regroupant le site de l’ancienne gare, le hall omnisport, le site du Central Piazza et de la coopérative (pistes cyclables, sentiers, …), en concertation avec les communes avoisinantes (par exemple aménagement du Ravel).
    • Veillera à exploiter enfin le zoning SPI permettant ainsi la création de nouveaux commerces dans le mouvement de la transition.
    • Souhaite un aménagement convivial, pratique et tenant compte des besoins spécifiques des habitants et commerçants dans le centre de Soumagne-bas. Il faut tout faire (parkings malins, aménagements des voiries et des accotements,…) pour faciliter, promouvoir les achats dans les petits commerces locaux et encourager dans nos villages les déplacements à pied et en vélo.
    • Souhaite développer le tourisme dans notre commune : en intégrant la maison du tourisme du Pays de Herve, c’est une opportunité de promouvoir notre patrimoine culturel et paysager ainsi que les gîtes locaux et les producteurs locaux et ainsi de faire vivre les commerces de proximité.
    • Qui dit plus de tourisme dit évidemment plus de circulation… Ecolo souhaite donc établir un plan global de mobilité ambitieux sur notre territoire communal. Il nous faudra absolument mieux réglementer la circulation routière (itinéraires des poids-lourds, revêtements silencieux des sols aux endroits sensibles, protection des quartiers résidentiels des vitesses excessives grâce à la multiplication des zones 20 et 30, …).

 

6. Participation citoyenne dans le cadre des commissions communales

 

C’est un constat : il y a un manque d’intérêt grandissant de la population envers la politique. Il est urgent de recréer du lien avec la population afin de réduire ce fossé qui se creuse chaque jour un peu plus entre les citoyens et la classe politique.

C’est dans l’ADN d’Ecolo de stimuler la pratique participative. Ecolo a toujours souhaité un renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision, au-delà de la participation aux élections, via des procédures institutionnalisées par le politique pour le faire.

C’est pour cela qu’ECOLO dans la majorité souhaite :

    • Permettre l’accès du citoyen aux projets et au budget de la commune: site internet, droit d’intervention avant le Conseil communal, partenariat renforcé avec les comités citoyens et de quartier, être à l’écoute des Conseils consultatifs existants (Conseils des jeunes, des ados, des seniors)…
    • Créer des commissions mixtes (composées d’élus et de citoyens) chargées de donner des recommandations sur les priorités politiques de la commune pour la mandature ou mandatées pour trouver des solutions à des enjeux nettement plus concrets (rénovation d’un quartier ; aménagement d’un centre de village,…).
    • Recourir aux budgets participatifs destinés à concrétiser des projets d’amélioration du cadre de vie.
    • Installer une plateforme numérique qui permet une interaction continue avec les citoyens. Cette plateforme permettra d’informer, de consulter et d’impliquer le plus grand nombre de citoyens dans la gestion de la collectivité. Les citoyens pourront donner leurs idées, faire des signalements en cas de problème (voirie, propreté, sécurité, éclairage public défaillant, mal utilisé (par exemple : toujours en fonction alors qu’il fait clair), …).

 

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