Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le glyphosate, composant principal d’herbicides dont notamment le « Roundup », est un cancérogène probable. En vertu du principe de précaution, écolo s’est positionné radicalement en faveur de l’interdiction de ce produit.

Nous sommes en cela rejoints par de nombreux politiques, citons entre autres les ministres de l’Environnement wallon et bruxellois cdH Carlo Di Antonio et Céline Fremault. Ceux-ci ont qualifié de « lâcheté environnementale », la proposition d’accorder un délai supplémentaire pour ce produit au niveau européen. Pour sa part, la parlementaire PS Christie Morreale a introduit une proposition d’interdiction au parlement wallon.

L’Échevin Alain Delchef m’a fait justement remarquer l’intervention énergique de l’Eurodéputé PS Marc Tarabella dans ce combat pour « la sécurité et la santé des citoyens européens » après qu’une analyse spectaculaire ait constaté une haute concentration de glyphosate dans les urines des Députés européens.

Dès lors que nous sommes responsables de la santé publique et conscients du problème, qu’attendons-nous pour agir à Soumagne ?
Je me permettrai d’abord les questions suivantes :

  • Quel est l’état des stocks de ce produit dans notre commune ?
  • Quelle en a été la consommation annuelle en 2015 ?
  • Quelle est la date du dernier achat ?
  • Dans quelles circonstances est-il encore utilisé ?

Proposition de délibération :

Considérant :

  • l’utilisation largement généralisée de pesticides à base de glyphosate ;
  • la suspicion manifeste selon de nombreuses études scientifiques du caractère cancérogène de ce produit ;
  • notre engagement en tant que commune « Maya » ;
  • la responsabilité des mandataires élus en matière de santé publique ;
  • le principe de précaution ;

le Conseil communal par … voix pour, … voix contre et … abstentions décide :

Art. 1er : D’exclure dès ce jour toute possibilité pour notre administration d’achat de pesticides contenant du glyphosate.

Art. 2 : De mettre d’urgence tout en œuvre pour déterminer des solutions alternatives.

Art. 3 : D’inviter le Collège à faire rapport au Conseil communal ou en commission du suivi de ces décisions.

Art. 3 : De mener une campagne par l’intermédiaire des publications communales afin d’inciter les particuliers et les professionnels de notre commune à stopper l’utilisation de ces substances nocives pour la santé publique.

En vous remerciant de prendre bonne note de cette demande.

Pascal Etienne – conseiller communal ECOLO plus